Vous rêvez de changer d’air, de donner à votre vie une touche d’aventure tout en gardant un budget maîtrisé ? L’idée de vivre ou de passer une longue période au Vietnam suscite souvent ce désir d’équilibre : profiter pleinement de la vie quotidienne tout en dépensant moins qu’en France. Comparer le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France permet de mieux voir quelle réalité vous attend, quels postes de dépense varient le plus, et comment adapter votre budget. Dans cet article, nous allons explorer chiffrés à l’appui ce que cela signifie concrètement : logement, alimentation, transport, loisirs, mais aussi revenus et pouvoir d’achat.

1. Contexte général et données clés

Avant d’entrer dans le détail, posons quelques repères :

Le Vietnam, une économie en plein essor : Le Vietnam appartient à la catégorie des économies émergentes les plus dynamiques d’Asie du Sud-Est. Sa croissance annuelle moyenne oscille autour de 6 à 7 %, soutenue par les exportations, le tourisme et les investissements étrangers. Toutefois, le revenu moyen par habitant y reste nettement inférieur à celui de la France, ce qui explique la différence marquée dans le coût global des biens et services.

La France, une économie développée et structurée : En France, l’économie est considérée comme mature, diversifiée et hautement industrialisée. Les infrastructures commme transports, santé, éducation, énergie sont largement développées et offrent un niveau de confort élevé. Ce modèle se traduit par un coût de la vie plus important, mais aussi par des salaires et des prestations sociales plus élevés, assurant une qualité de vie globalement stable.

Un écart moyen de coût de la vie significatif : D’après les estimations du site Expatistan, le coût de la vie au Vietnam est environ 63 % inférieur à celui observé en France. Cela signifie qu’un panier de dépenses équivalent coûte moins du tiers du prix, notamment grâce à des loyers, des repas et des services locaux beaucoup plus abordables.

Le pouvoir d’achat comparé entre Paris et Hanoï : Selon Numbeo, pour maintenir un niveau de vie équivalent à celui d’un habitant de Paris, un résident de Hanoï aurait besoin d’environ 1 963 € par mois, contre près de 6 200 € à Paris. Cet écart illustre concrètement le différentiel de pouvoir d’achat : un revenu modeste en France permet de vivre très confortablement au Vietnam, tandis qu’un budget local vietnamien reste proportionné aux standards économiques du pays.

Ainsi, vivre au Vietnam permet, dans de nombreuses situations, de faire plus avec moins. Mais attention : cela ne veut pas dire « tout est bon marché » ni que les conditions sont identiques. Il s’agit plutôt de comprendre les différences, les compromis et les opportunités.

2. Logement : un poste pivot

Le logement représente la base même du budget de vie, et c’est dans ce domaine que la différence entre la France et le Vietnam se fait le plus sentir. Que vous soyez voyageur de passage, expatrié ou retraité souhaitant s’installer durablement, les écarts de prix sont considérables selon le type d’hébergement et la localisation.

France

les loyers restent parmi les plus élevés d’Europe, surtout dans les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Bordeaux. Un simple studio en centre-ville peut coûter entre 800 € et 1 500 € par mois, sans compter les charges. L’achat immobilier, quant à lui, demande un budget conséquent, souvent inaccessible sans financement bancaire solide.

Vietnam

la situation est bien différente. À Hanoï ou à Hô Chi Minh-Ville, un appartement meublé moderne d’une chambre dans un quartier central se loue en moyenne entre 400 € et 600 € par mois, tandis qu’en périphérie ou dans les villes secondaires comme Huê, Da Nang ou Can Tho, les loyers chutent parfois à moins de 250 €. Même les expatriés peuvent se permettre un logement spacieux avec balcon, climatisation et service de ménage hebdomadaire pour un prix très abordable comparé aux standards français. 

Les critères de variation sont à prendre en compte : la proximité du centre, le standing du bâtiment, la présence de mobilier, la qualité de la climatisation, ou encore la sécurité de la résidence influencent fortement le coût. De plus, la majorité des locations au Vietnam se négocient directement avec le propriétaire, ce qui permet une flexibilité que l’on ne retrouve pas toujours en France.

Les charges locatives (électricité, eau, internet, entretien) sont également moins élevées qu’en Europe ; comptez environ 50 € à 100 € par mois selon la taille du logement et l’utilisation de la climatisation.

En somme, le logement au Vietnam offre un rapport qualité-prix nettement supérieur : pour un budget mensuel équivalent, on peut passer d’un petit studio parisien à un appartement moderne avec vue panoramique ou jardin tropical. Cet écart explique en grande partie pourquoi le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France est si avantageux, surtout pour ceux qui disposent de revenus en euros.

Pour les expatriés et les séjours de longue durée

S’installer au Vietnam, que ce soit pour quelques mois ou plusieurs années, permet de bénéficier d’un excellent rapport qualité-prix sur le logement. Avec un budget équivalent à celui d’un petit appartement en France, vous pouvez louer un espace spacieux, moderne, souvent doté d’un balcon, d’une piscine ou d’une salle de sport. Cette économie substantielle libère des ressources financières pour profiter d’autres aspects de la vie quotidienne : voyager à l’intérieur du pays, dîner plus souvent à l’extérieur, ou investir dans des activités culturelles et de bien-être.

Les critères essentiels à considérer

Le prix du logement varie fortement selon plusieurs paramètres :

Type de location : les appartements meublés sont plus chers, mais ils offrent une solution clé en main, idéale pour les nouveaux arrivants. Les logements non meublés conviennent mieux à ceux qui prévoient un long séjour et souhaitent personnaliser leur espace.

Emplacement géographique : le centre-ville (districts 1 et 3 à Saigon, vieux quartier à Hanoï) garantit une proximité avec les services, mais les loyers y sont plus élevés. En périphérie, on trouve des logements plus spacieux et plus calmes à prix réduit.

Niveau de confort et de sécurité : la présence d’un ascenseur, de la climatisation, d’un générateur, d’un service de sécurité 24h/24 ou d’une bonne connexion internet influe considérablement sur le tarif mensuel.

Pour les voyageurs et les nomades digitaux

Le Vietnam est également un paradis pour les voyageurs au long cours et les nomades numériques. Avec un budget moyen, il est possible de louer un appartement lumineux, avec service de ménage et vue sur la ville ou la rivière, dans un quartier central animé. Cela revient souvent à vivre dans des conditions quasi luxueuses pour le prix d’un simple studio en France. Cette différence de coût transforme le Vietnam en un lieu privilégié pour concilier travail à distance, qualité de vie et découvertes culturelles.

3. Alimentation, restaurants et marchés

Le coût de l’alimentation au Vietnam par rapport à la France constitue l’un des écarts les plus marqués entre les deux pays. Les Vietnamiens disposent d’un accès facile à des produits frais et locaux à des prix imbattables, tandis que la restauration, qu’elle soit de rue ou en établissement, reste étonnamment abordable pour les voyageurs comme pour les expatriés.

Courses et alimentation quotidienne

Au Vietnam, le panier moyen du consommateur est largement plus léger qu’en France. Les produits de base comme le riz, les légumes frais, les fruits tropicaux, les œufs, les herbes aromatiques ou le poisson sont produits localement et se vendent à des tarifs dérisoires. Par exemple :

Un kilo de riz coûte en moyenne 1 €, contre 2,50 € en France.

Un litre de lait se vend autour de 1,40 €, proche du prix français, car il s’agit souvent d’un produit importé.

Un kilo de fruits tropicaux (mangues, papayes, bananes) se trouve entre 0,70 € et 1,50 €.

Le pain : produit typiquement européen, reste une exception : il coûte environ 2,3 fois plus cher en France, mais son prix au Vietnam reste modéré pour les expatriés, autour de 0,60 € la baguette.

Selon plusieurs comparateurs (Expatistan, Numbeo), le budget alimentation est environ 60 à 65 % moins élevé au Vietnam. Cela s’explique par la disponibilité locale des ingrédients et le faible coût de la main-d’œuvre.

En revanche, certains produits importés comme fromages, vins, charcuterie, chocolat, yaourts ou céréales occidentales, sont vendus à des prix proches, voire supérieurs à ceux de la France. Ces articles sont considérés comme des produits de luxe et souvent réservés aux expatriés ou aux hôtels haut de gamme.

En résumé : si vous mangez « à la vietnamienne », avec des produits locaux, vous dépenserez environ trois fois moins qu’en France. Si vous tenez à conserver une alimentation « à l’européenne », votre budget s’envolera rapidement. 

Restaurants, vie sociale

Le coût des restaurants au Vietnam reste particulièrement attractif. Manger dehors fait partie intégrante du mode de vie local, et les Vietnamiens eux-mêmes fréquentent quotidiennement les petits établissements ou les marchés de rue.

Quelques repères pour comparer :

Repas de rue ou petit restaurant local : 1,5 € à 3 € pour un plat complet (Phở, Cơm tấm, Bún chả, etc.).

Restaurant moyen ou touristique : 5 € à 10 € selon la ville et la région.

Restaurant gastronomique ou occidental : de 15 € à 25 €, souvent équivalents aux tarifs français.

Ainsi, un repas simple à Ho Chi Minh-Ville coûte environ 1,9 $, contre 16,9 $ à Paris, soit un écart de près de x9.

En moyenne, les restaurants en France sont cinq à six fois plus chers qu’au Vietnam, un écart qui permet aux visiteurs de se faire plaisir régulièrement sans grever leur budget.

Les cafés et les bars suivent la même tendance : Un café vietnamien (cà phê sữa đá) coûte 1 €, contre 3 € à 4 € en France et une bière locale (333, Saigon, Bia Hanoi) coûte environ 1,5 € au restaurant, alors qu’elle dépasse souvent 6 € en France.

Cette différence explique pourquoi la vie sociale au Vietnam est particulièrement dynamique : dîner dehors, boire un verre en terrasse ou partager un café glacé devient un plaisir quotidien, et non une dépense exceptionnelle.

Conseils pratiques

Pour profiter pleinement de cette accessibilité tout en maintenant une bonne qualité de vie, voici quelques conseils concrets :

Privilégiez les marchés locaux : Rendez-vous tôt le matin dans les marchés traditionnels (comme Đồng Xuân à Hanoï ou Bến Thành à Saigon) pour acheter vos fruits, légumes, viandes et poissons à prix très compétitifs. En plus du coût, c’est une expérience sensorielle et culturelle unique.

Favorisez les restaurants vietnamiens de quartier : Les « quán ăn » offrent des plats authentiques, généreux et sains pour moins de 3 €. Vous y découvrirez la vraie cuisine vietnamienne, bien différente des versions occidentalisées.

Gardez un budget “plaisir” pour les restaurants européens : Si vous souhaitez retrouver les saveurs françaises ou italiennes, réservez-vous un budget occasionnel pour ces établissements, souvent concentrés dans les grands centres urbains.

Produits importés : à consommer avec modération : Les produits étrangers (fromage, vin, huile d’olive, confitures, céréales) sont chers. Emportez quelques produits essentiels lors de votre installation, ou adaptez vos habitudes à l’offre locale.

Hygiène et sécurité alimentaire : Les marchés vietnamiens sont vivants mais rustiques. Privilégiez les stands fréquentés, évitez les aliments restés trop longtemps à température ambiante, et lavez toujours vos fruits et légumes à l’eau filtrée.

Cuisiner soi-même ou manger dehors ? Paradoxalement, au Vietnam, cuisiner à la maison n’est pas toujours plus économique : les restaurants de rue sont si abordables qu’il revient souvent moins cher de manger dehors que de préparer ses repas, surtout pour une personne seule.

La comparaison du coût de l’alimentation au Vietnam par rapport à la France met en évidence un avantage considérable pour les voyageurs et expatriés. Le Vietnam offre une diversité culinaire exceptionnelle, une abondance de produits frais et un rapport qualité-prix imbattable.

Adopter un mode de vie vietnamien est de manger dans les marchés, goûter aux soupes, brochettes et fruits exotiques et cela permet non seulement d’économiser, mais aussi de s’immerger dans une culture gastronomique vivante, parfumée et conviviale. Manger au Vietnam, c’est savourer la vie à petit prix, sans jamais renoncer au plaisir ni à la découverte.

4. Transport, utilités et mobilité

Se déplacer, payer l’électricité, l’eau, le téléphone ou l’internet fait partie du quotidien. Ces postes de dépense, souvent lourds en France, se révèlent beaucoup plus abordables au Vietnam. Les différences ne sont pas seulement chiffrées ; elles traduisent aussi une autre manière de vivre et de consommer, plus souple et adaptée aux réalités locales.

Transport

Au Vietnam, les moyens de transport sont variés, économiques et adaptés à tous les budgets. Moto-taxis, bus publics, trains régionaux ou vols intérieurs : chaque option permet de circuler à moindre coût.

Transports en commun : dans les grandes villes comme Hanoï ou Hô Chi Minh-Ville, un ticket de bus coûte environ 7 000 à 10 000 VND (soit 0,25 € à 0,40 €), contre plus de 2 € en France. Les abonnements mensuels se situent autour de 15 à 25 €, bien loin des 70 à 80 € pratiqués à Paris.

Carburant : le litre d’essence tourne autour de 25 000 VND (≈ 1 €), soit environ 30 à 40 % moins cher qu’en France. Cela se ressent particulièrement pour ceux qui utilisent un scooter ou une moto qui sont les moyens de transport les plus populaires dans le pays.

Taxis et applications : les services comme Grab, Gojek ou Be permettent de réserver une moto ou une voiture en quelques clics. Une course moyenne en centre-ville coûte 1,5 à 3 €, contre 10 € ou plus pour un trajet équivalent en France.

Trains et bus interprovinciaux : voyager de Hanoï à Hué, par exemple, coûte entre 20 et 40 € selon la classe, alors qu’un trajet de distance équivalente en France dépasse souvent les 70 €.

Vols intérieurs : grâce à la concurrence entre compagnies locales (Vietnam Airlines, Vietjet Air, Bamboo Airways…), les prix restent attractifs. Un aller simple Hanoï-Da Nang se trouve souvent à 30–40 €, bagage compris.

D’après les comparateurs internationaux (Numbeo, Expatistan), le transport est environ 65 % moins cher au Vietnam qu’en France. Cette différence s’explique à la fois par les salaires locaux, les coûts de carburant et la structure des services publics. 

Utilités (électricité, internet, téléphone)

Les dépenses mensuelles liées au logement sont également bien plus faibles qu’en France, même si elles varient selon le confort recherché.

Électricité : la consommation moyenne pour un appartement d’environ 80 m² avec climatisation se situe autour de 30 à 50 € par mois. L’usage intensif de la climatisation peut augmenter la facture, surtout pendant la saison chaude, mais elle reste raisonnable.

Eau : l’eau courante est très bon marché ; la facture mensuelle pour une famille moyenne dépasse rarement 5 €.

Internet : le haut débit illimité coûte 8 à 12 € par mois, avec une excellente stabilité dans les grandes villes. En comparaison, un abonnement équivalent en France tourne autour de 30 à 40 €.

Téléphone mobile : les forfaits sont particulièrement compétitifs. Pour 3 à 5 €, on bénéficie de plusieurs gigaoctets de données et d’appels illimités à l’intérieur du pays. Les opérateurs majeurs (Viettel, Mobifone, Vinaphone) offrent une couverture quasi complète, y compris dans les régions montagneuses.

Ainsi, pour un appartement de taille moyenne à Hô Chi Minh-Ville, l’ensemble des utilités (électricité, eau, internet, ordures, gaz) revient généralement à 60–80 € par mois, contre environ 200–250 € en France selon Numbeo.

Mobilité locale et choix de vie

Au Vietnam, la mobilité ne se limite pas à un simple déplacement ; elle reflète un mode de vie plus fluide et spontané.

Les motos sont omniprésentes et symbolisent la liberté : elles permettent d’éviter les embouteillages, de découvrir les ruelles locales et de voyager à moindre coût.

Les transports partagés sont devenus la norme : grâce aux applications, il est possible de se déplacer sans posséder de véhicule, en adaptant le mode de transport au besoin du moment.

En somme, le coût de la mobilité et des utilités au Vietnam reste particulièrement avantageux par rapport à la France. Avec un budget modeste, il est possible de se déplacer librement, de profiter d’un logement bien équipé et de maintenir un excellent confort de vie, tout en découvrant la diversité du pays au quotidien.

Les infrastructures s’améliorent rapidement : nouvelles lignes de métro à Hanoï et Hô Chi Minh, autoroutes modernes, aéroports rénovés. Ces progrès facilitent la circulation et renforcent l’attrait du pays pour les expatriés.

5. Loisirs, habillement et vie sociale

Le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France se distingue aussi dans la sphère du plaisir et du quotidien : loisirs, sorties, habillement ou rencontres sociales y sont beaucoup plus accessibles, sans compromettre la qualité.

Loisirs & sorties

Les Vietnamiens accordent une grande importance au divertissement et à la convivialité, mais à des prix bien plus abordables qu’en Europe.

Cinéma et spectacles : un billet de cinéma coûte environ 3 € à Hô Chi Minh-Ville, contre 14 € à Paris, soit une différence d’environ -78 %. Les salles modernes offrent pourtant des équipements haut de gamme : fauteuils confortables, son Dolby, projection 3D et snacks locaux à petits prix.

Salles de sport et bien-être : un abonnement mensuel dans une salle de sport moderne se situe entre 15 et 25 €, contre 50 à 80 € en France. Les clubs de yoga, de danse ou les piscines municipales sont également très bon marché.

Sorties culturelles : concerts, expositions ou spectacles traditionnels (théâtre d’eau, musique classique vietnamienne, etc.) coûtent rarement plus de quelques euros, et souvent moins pour les habitants.

Voyages et loisirs extérieurs : les escapades du week-end (plages, montagnes, rizières, réserves naturelles) sont peu coûteuses : l’hébergement et le transport local permettent d’organiser des mini-voyages pour moins de 100 € tout compris.

En résumé, les loisirs et le divertissement au Vietnam sont en moyenne 55 à 60 % moins chers qu’en France, tout en offrant une grande diversité d’activités, du plus simple au plus sophistiqué.

Habillement et soin personnel

L’habillement reflète également la différence du coût de la vie au Vietnam par rapport à la France.

Vêtements courants : les habits produits localement (coton, lin, soie, bambou) sont abordables et de bonne qualité. On trouve dans les marchés de Hanoï ou de Da Nang des chemises à 8 € et des robes à 12 €.

Chaussures et accessoires : une paire de chaussures en cuir pour homme coûte environ 65-70 € à Hô Chi Minh, contre 130 € à Paris, soit près de la moitié du prix.

Marques et importations : les articles occidentaux ou de luxe (Adidas, Zara, Chanel, etc.) sont souvent 20 à 30 % plus chers qu’en France à cause des taxes d’importation.

Soin personnel : une coupe de cheveux dans un salon local varie entre 3 et 7 €, un soin du visage ou un massage complet entre 10 et 25 € dans un spa professionnel. Ces tarifs permettent d’accéder facilement à des soins réguliers, même pour un budget modeste.

Ainsi, l’élégance et le bien-être ne sont pas réservés aux gros budgets : au Vietnam, il est possible de rester soigné, bien habillé et détendu à un coût très raisonnable.

Vie sociale et qualité perçue

Le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France se ressent surtout dans la liberté de profiter du quotidien.

Cafés et convivialité : les cafés vietnamiens, célèbres pour leur atmosphère unique, proposent des boissons à moins de 2 € avec vue sur la rue, la rivière ou les rizières. S’y retrouver entre amis devient un rituel abordable et chaleureux.

Restaurants et gastronomie : dîner à deux dans un bon restaurant local coûte 15 à 20 €, boissons incluses, contre 60 à 80 € en France. Cela permet de sortir souvent sans impacter le budget mensuel.

En définitive, vivre ou séjourner au Vietnam permet de maintenir un mode de vie agréable et dynamique : profiter de la culture, des loisirs, de la cuisine et des relations humaines tout en dépensant bien moins qu’en France. C’est cet équilibre entre budget maîtrisé et richesse de vie qui attire tant de voyageurs et d’expatriés francophones vers le pays du Dragon.

Communautés et échanges : les expatriés bénéficient d’un environnement social riche, mêlant traditions vietnamiennes et influences internationales. Clubs francophones, cours de langue, ateliers artistiques ou activités bénévoles permettent de s’intégrer facilement.

Confort et environnement : bien sûr, la qualité de vie dépend aussi d’autres critères : logement bien isolé, climatisation, bruit, circulation, accès à la santé et aux commodités. Ces éléments, bien choisis, garantissent un quotidien confortable pour un coût toujours inférieur à celui de la France.

6. Revenus, pouvoir d’achat et équilibre

Comparer les prix ne suffit pas : pour comprendre réellement le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France, il faut aussi tenir compte des revenus moyens et du pouvoir d’achat. Ce rapport entre ce que l’on gagne et ce que l’on dépense détermine le confort de vie au quotidien.

En France

En France, le salaire moyen et le niveau de vie restent parmi les plus élevés d’Europe occidentale. Les infrastructures modernes, les services publics développés et la protection sociale solide offrent une qualité de vie reconnue.

Cependant, cette stabilité a un prix : le coût global de la vie comme logement, alimentation, transport, énergie, figure parmi les plus élevés au monde. À Paris ou dans les grandes métropoles, les loyers absorbent souvent plus d’un tiers du revenu mensuel. Les dépenses courantes (impôts, assurances, carburant, alimentation) réduisent fortement la marge disponible pour les loisirs, les voyages ou l’épargne.

Ainsi, même avec un salaire confortable, beaucoup de ménages français doivent planifier rigoureusement leur budget pour maintenir leur niveau de vie..

Au Vietnam

Au Vietnam, la situation économique est très différente. Les revenus moyens sont nettement inférieurs, mais le coût des besoins essentiels est également bien plus bas. Selon les données de 2024, l’indice du coût de la vie au Vietnam avoisine 28,7, contre 63,7 en France.

Cela signifie qu’à niveau de dépenses équivalent, la vie au Vietnam est environ deux fois moins chère.

Pour un expatrié disposant de revenus européens, cet écart se traduit par un pouvoir d’achat considérablement supérieur : il est possible de louer un appartement spacieux, de sortir régulièrement au restaurant et de voyager dans le pays tout en épargnant.

En revanche, pour un salarié local, le pouvoir d’achat reste limité. Le salaire moyen national avoisine 8 à 10 millions de dongs par mois (soit 300 – 400 €), ce qui permet de couvrir les dépenses de base mais laisse peu de place aux loisirs. La qualité de vie dépend alors du lieu de résidence : un employé à Hanoï ou à Ho Chi Minh-Ville devra faire face à des coûts plus élevés qu’un habitant de province.

Analyse comparative

Expats ou travailleurs rémunérés en devises étrangères : grand avantage de pouvoir d’achat, possibilité de maintenir un mode de vie occidental avec un budget modéré.

Travailleurs locaux : niveau de vie proportionnellement correct par rapport aux prix du marché, mais dépendant de la stabilité de l’emploi et de la région.

Facteurs d’équilibre : inflation, taux de change euro/dong, dépenses d’importation (produits européens ou haut de gamme) peuvent réduire les écarts perçus.

Le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France reste très favorable à ceux qui disposent de revenus étrangers. Vivre, travailler ou séjourner dans le pays offre la possibilité d’un confort supérieur pour un budget réduit. Cependant, la perception de cet avantage dépend toujours de votre source de revenus et du style de vie que vous adoptez. L’essentiel est de trouver un équilibre entre confort matériel, intégration locale et gestion réaliste de vos dépenses.

Pour le voyageur ou expatrié français

1. Si vous disposez d’un revenu en euros ou d’une source extérieure

Les expatriés ou les voyageurs longue durée bénéficiant d’un revenu fixe en euros comme retraite, télétravail, rente ou épargne, se trouvent dans une position particulièrement avantageuse. Le pouvoir d’achat augmente considérablement : avec un budget identique à celui d’une vie en France, vous pouvez accéder à un logement spacieux et confortable, profiter régulièrement de restaurants, de voyages intérieurs ou de services tels que le ménage et la blanchisserie, souvent considérés comme des “petits luxes” en Europe. Ce différentiel entre un coût de la vie modéré et des revenus occidentaux permet de vivre sereinement, sans stress financier, tout en découvrant la richesse culturelle et humaine du Vietnam.

2. Si vous travaillez localement ou percevez un salaire vietnamien

En revanche, les personnes employées sur place ou rémunérées en dôngs vietnamiens doivent adopter une gestion budgétaire plus rigoureuse. Les salaires locaux, bien que suffisants pour un niveau de vie correct selon les standards vietnamiens, ne permettent pas toujours de maintenir le confort européen. Il est donc essentiel d’adapter son mode de vie : privilégier les marchés locaux plutôt que les supermarchés importés, choisir des logements en périphérie ou partager une colocation, et réduire les dépenses superflues liées aux produits importés ou aux loisirs occidentaux. Une bonne planification permet malgré tout de mener une vie équilibrée et agréable.

3. Calibrer son budget selon ses revenus, son mode de vie et sa localisation

La clé réside dans l’adaptation. Vivre à Hanoï ou à Ho Chi Minh-Ville coûte logiquement plus cher que dans des villes secondaires comme Da Nang, Nha Trang ou Hué. Votre style de vie occidental ou local influencera également beaucoup vos dépenses : un appartement moderne dans un quartier d’expatriés, des repas dans les restaurants internationaux ou des écoles privées pour les enfants augmentent rapidement le budget mensuel.
En revanche, une approche plus locale comme repas de rue, déplacements en moto-grab, logement simple mais bien situé, permet de réduire les coûts tout en s’immergeant dans la culture vietnamienne.

En bref, le secret d’une expérience réussie au Vietnam est d’ajuster son budget à sa situation personnelle : revenu, aspirations et ville de résidence. Bien anticipé, ce calibrage garantit un équilibre parfait entre confort, découverte et sérénité financière.

7. Ville, style de vie et nuances à ne pas oublier

Il est essentiel de comprendre que le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France ne peut être évalué sans tenir compte de la ville où vous vous installez, de votre mode de vie et de vos attentes personnelles. Vivre à Hanoï n’a rien à voir avec un séjour à Hué, à Da Nang ou dans une petite ville du delta du Mékong. Chaque région a son rythme, son niveau de développement et ses standards de confort, qui influencent directement les dépenses quotidiennes.

Ville & campagne

Dans les grandes métropoles comme Hanoï ou Ho Chi Minh-Ville, le coût de la vie est naturellement plus élevé : loyers plus chers, services plus développés, restauration internationale plus présente. Cependant, même dans ces capitales économiques, les prix restent largement inférieurs à ceux observés dans les grandes villes françaises comme Paris, Lyon ou Marseille.

Les villes moyennes telles que Da Nang, Nha Trang ou Can Tho offrent un excellent compromis : elles combinent modernité, infrastructures solides et un rythme de vie plus apaisé, le tout à un coût encore plus abordable.

Enfin, dans les zones rurales ou montagneuses (Sapa, Ha Giang, Mai Chau…), les dépenses quotidiennes chutent drastiquement. On y trouve des logements modestes mais confortables, des produits locaux à bas prix, et un mode de vie simple mais riche en authenticité.

Le choix entre le centre et la périphérie a également un fort impact sur le budget. Habiter en plein centre de Hanoï ou de Saïgon vous rapproche des lieux de travail, de restauration et de divertissement, mais augmente les loyers de 20 à 40 %. En revanche, la périphérie offre davantage d’espace, un environnement plus calme et des loyers bien plus doux, au prix d’un peu plus de transport quotidien.

Style de vie «local» ou «occidental»

Le style de vie adopté est un facteur déterminant du budget.

Si vous optez pour un mode de vie local, privilégiant les marchés de quartier, les repas vietnamiens dans les petits restaurants, les déplacements en bus, à moto ou en Grab, et un logement standard sans extravagance, le coût de la vie sera extrêmement modéré.

Beaucoup d’expatriés estiment pouvoir vivre confortablement à Hanoï ou à Da Nang avec un budget mensuel d’environ 800 à 1 000 € tout compris.

En revanche, un style de vie occidental, c’est-à-dire logement haut de gamme dans des résidences sécurisées, scolarisation des enfants dans des écoles internationales, consommation de produits importés, restaurants gastronomiques ou utilisation fréquente de services privés peut rapidement faire grimper les dépenses. Le budget peut alors atteindre voire dépasser 2 000 à 3 000 € par mois, surtout pour une famille.

Ainsi, le Vietnam offre une grande flexibilité : chacun peut adapter son niveau de vie à son budget, en choisissant entre simplicité locale et confort européen.

Inflation, taux de change et imprévus

Le Vietnam connaît une inflation modérée mais continue, liée à la croissance économique et à la hausse du coût des importations. Les loyers, les produits importés et certains services peuvent augmenter légèrement chaque année. Il est donc recommandé d’actualiser régulièrement vos estimations budgétaires, notamment si vous prévoyez une installation à long terme.

Le taux de change euro/dong vietnamien (VND) est un autre paramètre clé. Une légère fluctuation peut avoir un impact notable sur votre budget si vos revenus sont en euros ou en dollars. Ce qui semble très économique aujourd’hui pourrait se réajuster demain selon l’évolution du marché monétaire. Il est prudent de conserver une marge de sécurité de 10 à 15 % dans vos prévisions.

Enfin, il ne faut pas négliger les coûts secondaires, souvent oubliés dans les comparaisons de coût de la vie :

Santé : les soins courants sont bon marché, mais pour des traitements complexes ou hospitalisations, les cliniques internationales restent coûteuses. Une assurance santé adaptée est donc vivement conseillée.

Assurance et retraite : les cotisations privées varient selon les garanties et le statut de résidence.

Ces éléments, bien qu’accessoires à première vue, influencent significativement le coût global de la vie au Vietnam par rapport à la France, surtout pour les expatriés souhaitant maintenir un niveau de confort similaire à celui de leur pays d’origine.

Éducation : pour les familles expatriées, les écoles internationales représentent un poste important – de 5 000 à 15 000 € par an et par enfant selon l’établissement..

8. Quelques scénarios concrets de budget

Pour rendre tout cela plus palpable, imaginons deux profils typiques :

Voyageur ou expatrié « budget confort »

Ce premier profil correspond à de nombreux Français qui choisissent de vivre au Vietnam pour une période de six mois à un an, dans une optique d’expérience culturelle et de bien-être financier. Vous disposez d’un revenu fixe en euros (salaire, pension ou épargne), et souhaitez profiter d’un bon confort sans chercher le luxe.

Logement : dans les quartiers centraux de Hanoï (Hoan Kiem, Tay Ho) ou de Ho Chi Minh-Ville (District 1 ou 3), vous pouvez louer un appartement moderne d’une chambre entre 450 € et 500 € par mois, souvent meublé, climatisé et équipé d’un coin cuisine. En périphérie, ce tarif peut descendre à 300 €-350 €, sans perte de confort notable.

Alimentation : en combinant cuisine maison, repas vietnamiens dans des cantines locales et quelques restaurants occidentaux, un budget mensuel de 200 € à 300 € suffit. Les marchés regorgent de produits frais et les repas de rue coûtent souvent moins de 2 €.

Transport : les déplacements quotidiens en moto-taxi (Grab), en bus ou en taxi classique coûtent très peu. Une moyenne de 30 € à 50 € par mois permet de se déplacer librement dans la ville.

Loisirs : cafés, sorties, séances de sport, cinémas ou excursions de week-end restent accessibles. Un budget de 80 € à 120 € par mois permet déjà de profiter d’un rythme de vie agréable.

Bilan : avec un budget total d’environ 800 € à 1 000 € par mois, vous vivez confortablement, dans un cadre dynamique, tout en dépensant souvent deux à trois fois moins qu’en France. Le rapport qualité-prix est excellent : logement agréable, alimentation saine, vie sociale active et pouvoir d’achat renforcé.

Style de vie « haut de gamme »

Ce second profil s’adresse aux familles expatriées ou aux professionnels recherchant un niveau de confort équivalent à celui d’une grande métropole européenne. Vous souhaitez retrouver vos repères : appartement haut standing, véhicule personnel, école internationale pour les enfants, sorties gastronomiques régulières.

Logement : un appartement de 2 à 3 chambres dans un immeuble moderne avec piscine, salle de sport, sécurité et service de ménage se loue entre 1 200 € et 2 000 € par mois selon la localisation. Les villas privées ou penthouses peuvent atteindre 2 500 € à 3 000 €.

Alimentation : en privilégiant les restaurants occidentaux, les produits importés (fromage, vin, charcuterie) et les supermarchés internationaux, le budget grimpe à 600 € – 900 € par mois pour une famille.

Transport : l’achat ou la location d’une voiture avec chauffeur, l’entretien et le carburant peuvent représenter 250 € à 400 € mensuels. Certains préfèrent conserver un chauffeur privé permanent, ce qui augmente encore la facture.

Éducation : la scolarisation dans une école internationale (lycée français, britannique ou américain) coûte entre 6 000 € et 12 000 € par an et par enfant, soit un poste majeur du budget expatrié.

Loisirs et vie sociale : dîners gastronomiques, clubs sportifs privés, voyages internes ou escapades dans les resorts haut de gamme (Da Nang, Phu Quoc, Nha Trang) peuvent ajouter 200 € à 500 € par mois selon le rythme de vie.

Bilan : le coût total se situe généralement entre 3 000 € et 4 500 € par mois pour une famille, soit bien inférieur à un mode de vie équivalent à Paris ou Lyon, mais trois à quatre fois supérieur à un budget local vietnamien. Le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France reste donc favorable, mais l’objectif n’est plus l’économie maximale : il s’agit avant tout d’un confort international à prix réduit, dans un environnement exotique, culturellement riche et économiquement stable.

Ces deux profils illustrent bien la flexibilité du coût de la vie au Vietnam par rapport à la France : qu’il s’agisse de vivre simplement avec un excellent rapport qualité-prix ou de s’offrir un niveau de confort élevé à moindre coût, le Vietnam s’adapte à tous les projets de vie.

9. Avantages immatériels et aspects à considérer

Vivre au Vietnam ne se résume pas à une simple équation financière. Au-delà du coût de la vie au Vietnam par rapport à la France, ce sont aussi les émotions, la qualité des rencontres et le rythme du quotidien qui redéfinissent la notion de bien-être. Voici les dimensions essentielles à connaître avant de s’y installer ou d’y séjourner longuement :

Une richesse culturelle et un accueil authentique

Le Vietnam séduit par sa diversité culturelle et la chaleur humaine de ses habitants. Chaque région du delta du Mékong aux montagnes du Nord révèle une identité propre, faite de traditions, de cuisine, d’artisanat et de rites ancestraux. Les Vietnamiens, curieux et bienveillants, accueillent les étrangers avec un sens sincère de l’hospitalité. Pour le voyageur français, cette ouverture crée un sentiment immédiat d’intégration : on se sent rapidement « chez soi », même à des milliers de kilomètres.

Un mode de vie plus simple et apaisé

Loin de l’agitation consumériste occidentale, le quotidien vietnamien suit un rythme plus fluide et spontané. On vit davantage dehors, on prend le temps de partager un café sur le trottoir ou un repas familial sans hâte. Cette simplicité volontaire, centrée sur les relations humaines et les petits plaisirs du jour-le-jour, invite à redécouvrir une forme de liberté. Pour beaucoup d’expatriés, c’est un retour à l’essentiel : moins de possessions, plus d’expériences.

Faire plus avec moins

Grâce au coût de la vie au Vietnam par rapport à la France, les opportunités de loisirs se multiplient : explorer les montagnes de Ha Giang, les rizières en terrasse ou les plages du Centre sans se ruiner; savourer la cuisine de rue, riche et variée, pour quelques euros; participer à des activités locales comme cours de cuisine, massages, excursions à prix très accessibles.

Cette accessibilité favorise un mode de vie plus actif et curieux : au Vietnam, chaque week-end peut devenir une aventure, même avec un budget limité.

Les points de vigilance à ne pas négliger

Infrastructure, santé et éducation

Le système de santé vietnamien, bien que fonctionnel, n’atteint pas encore les standards européens dans toutes les régions. Pour bénéficier de soins de qualité, il est souvent nécessaire de se tourner vers des cliniques privées internationales, plus coûteuses. De même, les familles expatriées choisissant des écoles internationales doivent prévoir un budget conséquent. Une bonne assurance santé internationale est donc indispensable pour préserver la sérénité du séjour.

Climat tropical et adaptation culturelle

Le Vietnam connaît une grande diversité climatique : chaleur humide au Sud, hiver plus frais au Nord, moussons saisonnières. Cette réalité influence le confort quotidien et nécessite une période d’adaptation. À cela s’ajoutent les différences culturelles : rapport au temps, communication indirecte, respect des aînés, codes sociaux… Tous ces éléments demandent une certaine souplesse d’esprit et une attitude d’observation avant de juger.

Durée, logement et style de vie

Le bénéfice économique dépend fortement de vos choix personnels : une installation de courte durée peut coûter plus cher (location meublée, déplacements fréquents). À long terme, en adoptant un rythme local et un logement stable, les économies deviennent notables. Le type de quartier, le niveau de confort et le mode de consommation déterminent la réelle différence de coût.

Ainsi, un expatrié à Hanoï dans un appartement standard dépensera bien moins qu’un résident à Ho Chi Minh dans un condo haut de gamme.

Les avantages immatériels de la vie au Vietnam : authenticité, chaleur humaine, simplicité et liberté, compensent largement les ajustements nécessaires. Comprendre ces nuances permet de vivre pleinement l’expérience vietnamienne : plus qu’une différence de prix, c’est un changement de regard sur la manière de vivre, de consommer et de profiter du quotidien.

Quelles sont les différences du coût de la vie au Vietnam par rapport à la France ?

En résumé : le coût de la vie au Vietnam par rapport à la France apparaît comme un avantage solide pour tous ceux qui souhaitent vivre ou séjourner au Vietnam avec un budget européen ou simplement plus raisonnable. Les postes clés comme logement, alimentation, transport, loisirs qui montrent un écart significatif en faveur du Vietnam, permettant de libérer du budget pour d’autres plaisirs ou économies. Toutefois, garder à l’esprit que « moins cher » ne signifie pas « sans compromis » : le style de vie, la localisation, vos attentes jouent un rôle crucial. Si vous planifiez un voyage prolongé ou une installation, prenez le temps d’ajuster votre budget à vos priorités et comparez bien ce que vous considérez comme un niveau de vie confortable. 

Ceque vous vous intéressez : 

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